Avec Pauline, première cheffe de bord pour la construction des sous-marins nucléaires d’attaque du programme Barracuda, ça bouge !
Dans le cadre de son programme de transformation Naval 2025, Naval Group vise un recrutement de 35 % de femmes dans des fonctions managériales et de production à l’horizon 2025. Pour Pauline, qui occupe à 28 ans le poste de cheffe de bord sur le site de Cherbourg cinq ans après son arrivée, il n’y a pas de métiers « genrés ». Ce qui compte avant tout c’est se lancer, être ouverte aux opportunités en lien avec ses propres motivations.
D’un profil ingénieure architecte… à cheffe de bord
Tout a commencé par son stage de fin d’études. Élève ingénieure architecte de l’école Centrale Lille, Pauline répond en avril 2017 à une offre de stage. « Depuis cette date j’ai travaillé sur la série Barracuda, tout d’abord comme responsable technique exécution (RTE) peinture isolation, pendant 2 ans et demi, puis comme cheffe monteuse coque. Ces expériences m’ont confirmé mon goût pour le chantier ; être sur le terrain en interaction avec différents métiers pour construire un des objets industriels les plus complexes au monde à fabriquer, plutôt que dans les bureaux ».
Sa nomination comme cheffe de bord au sein de l’unité autonome de la production (UAP) de la tranche milieu en février 2022 s’inscrit dans la continuité de ces 4 premières années, à la différence près qu’elle est la première femme à occuper un poste jusqu’alors tenu par des hommes.
Cheffe de bord ou cheffe d’orchestre
Responsable de la construction de la tranche milieu, Pauline travaille au quotidien en interface avec l’ensemble des chefs monteurs des métiers de la coque, électricité, mécanique, chaudronnerie et peinture isolation. « La notion d’équipe est très importante pour faire avancer le montage de la tranche dans les temps. On travaille ensemble et mon rôle est de mener la partition afin qu’elle se joue sans rencontrer de problèmes pour respecter les enjeux calendaires et tenir les objectifs. Pour cela je travaille en binôme avec ma coordinatrice, Annie Olivier, qui a ‘tracé la route’ en tant que femme sur le chantier depuis quelques années. Et oui, nous sommes deux femmes pour piloter les travaux du secteur », sourie-t-elle. Cette mixité de profils apporte-t-elle quelque chose de nouveau à ses yeux ? « Sans tomber dans les stéréotypes je parlerai plutôt de complémentarité dans un univers où le travail en équipe est important et valorisant. Je me sens intégrée, à ma place ».
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