Jonathan Hirt a transposé ses compétences dans le recrutement spécialisé dans les énergies en montant sa propre structure, Complément RH. Un cabinet qualifié dans son domaine, reconnu par de grands groupes, qui déploie son agilité pour trouver les profils en pénurie. Entretien.
Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours dans le recrutement
spécialisé dans les énergies ?
Jonathan Hirt : J’ai découvert mon intérêt pour le recrutement assez jeune lors d’un test dans un CIO. Après mes études, j’ai travaillé six ans dans un cabinet anglo-saxon jusqu’au poste de manager. J’ai lancé mon propre cabinet, Complément RH en 2013, donc cela fait 11 ans que je suis consultant dans le secteur de l’énergie.
Quelles sont les particularités de votre cabinet, Complément RH ? Comment
travaillez-vous ?
J.H. : Je suis spécialisé dans les métiers de l’énergie. J’ai un bon réseau et je connais bien ces métiers. Quand je reçois un CV, je sais tout de suite s’il peut correspondre aux attentes de mes clients. Je travaille seul au sein de ma structure, cela me permet d’être souple vis à vis des clients qui apprécient aussi avoir un seul et même interlocuteur pour l’ensemble du process du recrutement. Ma méthode de travail pourrait se résumer ainsi : beaucoup d’empathie et une vraie volonté d’aider les candidats ainsi que les entreprises.
Qui sont vos clients et leurs demandes ?
J.H. : Il y a un petit changement depuis deux ans. Jusqu’à présent, c’étaient plutôt des moyennes et grandes sociétés qui me sollicitaient. Maintenant, la demande explose du côté des artisans. Ainsi, le panel est désormais assez large, des contrats cadres au niveau national jusqu’à l’artisan. Leurs demandes couvrent des profils allant du monteur jusqu’au cadre dirigeant. Je prends en charge tous les recrutements qui concernent l’énergie. Ces sociétés font appel à moi, car elles n’ont pas mon réseau ni mes outils. J’ai également de plus en plus de demande dans les énergies renouvelables principalement pour des postes d’ingénieurs études.
Quels sont les profils les plus recherchés ?
J.H. : Un peu tous les types de profils dans l’énergie. Mais depuis deux ans, il y a une forte demande en techniciens de maintenance CVC (chauffage, ventilation, climatisation), chauffagistes et frigoristes. Par exemple, en Alsace, un bon technicien de maintenance peut avoir facilement 5, 6 propositions de contrats. Face à cette demande, les candidats sont plus exigeants et demandent des salaires plus élevés ou souhaitent faire moins de déplacements.
Le constat est clair ; il n’y a pas assez de gens formés dans les métiers de l’énergie, pourtant les salaires sont plutôt intéressants. Le cursus adapté est celui du BTS énergie jusqu’au diplôme d’ingénieur. L’AFPA peut également permettre une reconversion facile dans le monde du génie climatique ou électrique.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le recrutement ?
J.H. : La plus grosse difficulté est d’attirer les bons profils pour essayer de satisfaire le plus possible mes clients. En tant que Consultant en recrutement, nous avons une pression assez forte. Mes clients comptent sur moi pour pouvoir faire leurs chantiers à temps, réaliser les études techniques dans les délais, pouvoir assurer les dépannages comme prévu. Il faut être très présent et entretenir son réseau. Je propose par exemple à mes candidats des primes de cooptation. Même si souvent ils le font de bon cœur pour m’aider, je trouve qu’une prime est toujours bienvenue.
Propos recueillis par Claude Bigeon
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