Areva T&D: General Electric veut être seul aux commandes

"Selon des sources concordantes, le schéma initial du consortium emmené par l'américain prévoyait de laisser une minorité substantielle de 25% à 30%, voire au-delà, à CVC et d'autres. Les discussions porteraient désormais sur une participation réduite, ramenée autour de 10% à 15%, pour des coinvestisseurs dépourvus d'un droit de regard sur la gestion", écrit le quotidien.

"Outre ses contacts avec QIA, le fonds souverain du Qatar, General Electric aurait engagé des discussions avec le singapourien GIC et le fonds souverain coréen KIC. Un modeste strapontin serait, au final, réservé au partenaire de la première heure, CVC", ajoute-t-il.

Personne n'était disponible chez General Electric France pour commenter ces informations.

Le tandem français Alstom -Schneider et le japonais Toshiba <6502.T> sont eux aussi candidats au rachat d'Areva T&D. Selon diverses sources interrogées par Reuters, les premières offres déposées pour cette activité ne dépasseraient pas quatre milliards d'euros.

Toshiba envisage de s'associer au groupe d'Abou Dhabi Taqa (Abu Dhabi National Energy Corp) et à un fonds récemment créé par le gouvernement japonais - Innovation Network Corporation of Japan - pour présenter une offre commune de rachat d'Areva T&D, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.

L'Agefi a en outre écrit vendredi que, selon des "sources concordantes", une reprise d'Areva T&D par Toshiba pourrait elle aussi déboucher sur une introduction en Bourse, à l'image de ce que prévoit General Electric.

Les offres engageantes sont attendues le 9 novembre et une décision d'Areva devrait intervenir le 16. La Tribune écrit vendredi que le groupe nucléaire compte entamer dans la seconde quinzaine de novembre des négociations exclusives avec "un ou deux candidats" intéressés par T&D.

Benjamin Mallet, Marc Joanny et Cyril Altmeyer