L'expérience de Morgane Anglade chez ABMI

Découvrez l’interview de Morgane Anglade, ingénieure en sureté nucléaire, rattachée à l’agence ABMI Tours.

Présente toi :

Je suis Morgane Anglade, je suis ingénieure en sûreté nucléaire chez ABMI depuis décembre 2021, rattachée à l’agence de Tours.

Quel est ton parcours ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai effectué deux années de classes préparatoires pour intégrer ensuite l’école Polytech Sorbonne de Paris où je me suis spécialisée en sciences de la terre. Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’ai directement rejoint ABMI.

Tes missions chez ABMI ?

Mon métier englobe un aspect documentaire important qui réside dans la vérification de la cohérence des modifications intellectuelles nécessaires au redémarrage des centrales lors de leur quatrième visite décennale

Je travaille en autonomie mais aussi en interaction avec les autres membres de l’équipe de sûreté ABMI et avec les interlocuteurs sûreté du CNEPE (Centre National d’Équipement et de Production d’Électricité).

La nature de mon poste exige une bonne connaissance du domaine de la sûreté nucléaire, du fonctionnement des centrales, et du socle nucléaire et technique. Il faut aussi être un bon communiquant, être curieux et avoir un bon esprit d’analyse et de synthétisation des données.

Pourquoi as-tu choisi ce métier ? c’était un rêve d’enfance ?

C’était pour moi une aspiration qui s’est construite petit à petit lors de mes deux années de classe préparatoire et qui s’est concrétisée suite à l’intégration de mon école d’ingénieur.

C’est un choix que je n’ai jamais regretté puisque je me plais beaucoup dans l’exercice de mon métier. Mes missions sont dynamiques et me permettent de découvrir un domaine passionnant qui est la sûreté nucléaire, mais aussi d’avoir une grande autonomie et une responsabilisation que j’apprécie énormément.

Les plus grands succès de ta carrière professionnelle :

Mon premier a été d’avoir pu réussir mes deux années en classe préparatoire et la poursuite de mon parcours en école d’ingénieur. J’ai alors dû faire face à des matières qui me paraissaient parfois difficiles et à d’importantes charges de travail. Toutefois, la persévérance m’a permis d’atteindre mon objectif .

Je suis aussi aujourd’hui heureuse car j’arrive à répondre aux attentes de mon poste et je pense m’être adaptée rapidement à un nouveau secteur. Enfin, Je me sens utile  car mon travail a un sens concret et sert à  beaucoup de personnes, ce qui est gratifiant pour moi .

Le secteur d’ingénierie est encore dominé par les hommes.( En France, seul 1 ingénieur sur 3 est une femme) Est-ce que tu ressens cela dans ton travail ? Si oui quels sont les axes à améliorer dans  ce domaine pour la femme.

 Je n’ai pas senti ces différences lors de mon parcours professionnel, mais ce décalage était visible lors de mes années d’études où je pouvais remarquer que des filières comme les mathématiques théoriques ou bien la mécanique étaient majoritairement masculines, à l’inverse de d’autres filières.

Peut-être est-ce dû à des stéréotypes véhiculés par la société ou à l’idée que les femmes sont en général plus perfectionnistes. Le travail est de briser ces barrières, d’oser se faire confiance et d’y aller.

ABMI en quelques mots ?

Une belle ouverture, une entreprise qui respecte l’humain où il a une bonne entente et de l’entraide. Ce qui m’a touchée :  la confiance entre collaborateurs.