Ces activistes avaient bloqué l'accès du chantier de l'EPR, réacteur nucléaire de troisième génération, durant quelques heures et occupé deux grues durant un jour et demi.
A l'époque, le procureur avait classé l'affaire sans suite.
Me Alexandre Faro, avocat de l'association de défense de l'environnement, a fait remarquer que c'est à la suite d'un courrier d'EDF
Durant l'audience, le parquet a requis une amende de 300 euros pour 15 militants, de 400 euros (dont 200 avec sursis) pour deux autres ayant déjà été condamnés, ainsi qu'une amende de 3.000 euros à l'encontre de Greenpeace.
Le président du tribunal, Jean-Wilfrid Noël, a mis sa décision en délibéré au 30 juin.
EDF, à qui se sont associées les entreprises Bouygues
Cette action a été dissociée et sera plaidée, au civil, ultérieurement si les accusés sont déclarés coupables.
Greenpeace estime pour sa part qu'il n'y a pas eu infraction. Les militants sont restés à l'entrée du chantier, laissant une autre entrée libre, et il ne s'agissait pas de travaux "réalisés par l'Etat", a fait valoir Me Faro.
"Il n'y a pas eu de délégation de service public ni d'appel d'offre public" et seuls "des marchés privés ont été passés pour certaines parties du chantier", a dit l'avocat.
Marc Parrad
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