Des communautés amérindiennes réclamant un plus grand contrôle sur les ressources naturelles bloquent des routes et des voies d'eau depuis avril pour tenter de contraindre le gouvernement à revenir sur une règlementation adoptée l'an dernier régissant les investissements et sur des attributions de concessions à des entreprises étrangères.
Le gazoduc de 560 km a une capacité de 70.000 barils de gaz naturel par jour. Il est exploité par Transportadora de Gas del Peru (TGP), un consortium de compagnies gazières et pétrolières.
Ailleurs, des manifestations ont contraint la compagnie nationale péruvienne Petroperu a fermer son oléoduc, ce qui a obligé la semaine dernière la compagnie argentine Pluspetrol à suspendre une partie de sa production dans la forêt amazonienne.
Le Pérou, qui a attribué des concessions minières et pétrolières un peu partout dans le pays, s'est attiré de vives critiques de défenseurs de l'environnement et des droits de l'homme qui dénoncent une détérioration de la qualité de l'air, du sol et de l'eau et des risques d'exposition de tribus isolées à de nouvelles maladies.
Dana Ford
Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" pour diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches d...
Les émissions de gaz à effet de serre ont poursuivi leur recul en France, enregistrant une baisse de 4,8% en 2023 par rapport à 2022, a annonc&eac...
Technip Energies a annoncé jeudi avoir été sélectionné par la compagnie pétrolière d'Abou Dhabi, Adnoc, pour insta...