OLKILUOTO, Finlande, 10 octobre (Reuters) - La France va poursuivre son projet de construire un 60e réacteur nucléaire dans l'Hexagone et espère engranger une série de contrats pour bâtir des centrales en Europe et dans les pays émergents, a déclaré lundi le ministre français de l'Energie, lors d'un entretien à Reuters.
Eric Besson a ajouté que de nombreux pays étaient toujours intéressés par l'énergie nucléaire, en dépit de l'accident nucléaire de Fukushima au Japon.
"Il y a un certain nombre de pays qui ont décidé de stopper leur programme nucléaire mais c'est loin d'être le cas partout. Vous avez une liste assez longue de pays qui ont décidé soit de relancer le nucléaire, soit étudié les conditions pour le faire", a souligné le ministre, à l'occasion d'une visite du site du réacteur de nouvelle génération EPR qu'Areva construit en Finlande.
La Chine et l'Inde, deux pays confrontés à d'importants besoins en énergie de la part de groupes industriels et de villes en expansion, représentent les plus gros débouchés pour de nouveaux projets, a-t-il précisé, citant ensuite le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite.
La France mise sur ses réacteurs de nouvelle génération et y voit un avantage concurrentiel alors que l'accident de Fukushima a imposé de nouvelles règles internationales de sécurité du nucléaire.
Areva, contrôlé par l'Etat français, mène aujourd'hui la construction de quatre réacteurs EPR : l'un en Finlande, un autre en France et deux en Chine.
Mais les chantiers finlandais et français ont accusé d'importants retards et surcoûts, qu'Eric Besson associe simplement aux premiers pas d'un nouveau modèle de réacteur et qu'il compare aux difficultés rencontrées par Airbus lors de son programme A380.
"Souvenez-vous à quel point Airbus a été critiqué. Les gens disaient que cet avion coûtait une fortune, qu'il ne volerait jamais. Regardez quel succès commercial c'est maintenant", a dit Eric Besson.
Le ministre a également réitéré que la France avait l'intention de construire un deuxième EPR dans l'Hexagone, la 60e centrale nucléaire du pays, précisant que le projet de Penly (Seine-Maritime) n'avait pas été abandonné. (voir )
"Je suis convaincu que Penly se fera", a-t-il dit, précisant qu'une enquête publique serait lancée en 2012, "vraisemblablement après l'élection". (Benjamin Mallet et Marie Mawad pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)
PARIS, 10 janvier (Reuters) - Rexel est bien parti pour doubler son chiffre d'affaires dans les pays émergents entre 2010 et 2013 grâce, notamment, à la croissance externe...
PARIS, 21 octobre (Reuters) - Theolia est désormais prêt à envisager des acquisitions de parcs éoliens auprès d'acteurs qui connaîtraient des difficultés financières, a déclaré vendredi ...
AgroGénération envisage de doubler ses terres cultivées en Ukraine en 2012 et ensuite d'investir en Amérique latine, a déclaré lundi à Reuters Charles Beigbeder, le président du co...
Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" pour diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches d...
Les émissions de gaz à effet de serre ont poursuivi leur recul en France, enregistrant une baisse de 4,8% en 2023 par rapport à 2022, a annonc&eac...
Technip Energies a annoncé jeudi avoir été sélectionné par la compagnie pétrolière d'Abou Dhabi, Adnoc, pour insta...