Le contrôle-commande de l'EPR "satisfait" le Royaume-Uni

Les autorités de sûreté nucléaire française, britannique et finlandaise avaient fait part en novembre 2009 de leurs inquiétudes à l'égard du système de sécurité utilisé pour piloter le réacteur en cas d'incident et de son indépendance vis-à-vis du mécanisme de contrôle en fonctionnement normal. (voir [ID:nL2372878])

Le régulateur finlandais s'était ensuite dit satisfait de l'architecture du système de contrôle commande proposée par Areva et Siemens pour l'EPR d'Olkiluoto 3.

"Dans une lettre adressée à Areva et EDF, l'autorité de sûreté britannique a déclaré que les solutions proposées par les deux entreprises concernant le système de contrôle-commande numérique de l'EPR sont 'satisfaisantes'", selon Areva.

"Désormais, il n'existe plus aucun point bloquant pour la certification du réacteur EPR", ajoute le groupe, précisant que la procédure d'évaluation de la conception des réacteurs dont la construction est envisagée au Royaume-Unidoit s'achever en juin 2011.

Avec le rachat de British Energy, en janvier 2009, EDF s'est positionné pour jouer un rôle de premier plan dans le renouveau du nucléaire au Royaume-Uni, avec l'ambition d'y construire 4 réacteurs de type EPR, le premier devant être mis en service avant la fin 2017.

Areva, concepteur de l'EPR, discute également avec Horizon, une coentreprise entre les allemands E.ON et RWE qui pourrait être amenée à construire quatre EPR au Royaume-Uni.

Un consortium regroupant le français GDF Suez , l'espagnol Iberdrola et Scottish and Southern Energy pourrait quant à lui construire deux EPR dans le pays mais n'a pas encore arrêté son choix de réacteur.

(Benjamin Mallet, édité par Matthieu Protard)