A la station Total de la place Max Barel à Nice, la gérante Marie-Claire Gatto reconnaît que les clients commencent à devenir nerveux malgré les déclarations rassurantes du gouvernement, qui minimise les risques de pénurie dus à ce mouvement qui touche les raffineries du groupe pétrolier.
"Inquiétude et énervement commencent à se faire sentir. Je n'ai plus de super ni d'ordinaire, mes cuves sont vides, je ne suis plus livrée depuis la semaine dernière, je n'ai que du diesel, et encore, c'est parce qu'on va le chercher nous-mêmes avec le camion, sinon on pourrait fermer", dit-elle.
Même tonalité sur la Promenade des Anglais à Nice où deux stations ont noté que le "coup de chaud" n'avait fait que s'amplifier depuis le week-end dernier.
"Dès dimanche, on était en rupture", explique Patrick Brémond, gérant d'une station proche de l'aéroport.
"Nous, c'est simple, notre fréquentation a été multipliée par trois depuis vendredi", ajoute-t-il en estimant que "ça ne fait que commencer, on n'a pas tout vu".
Sur la Côte d'Azur, de nombreux automobilistes lorgnent maintenant du côté des voisins italiens chez qui ils ont commencé à s'approvisionner. Près de Vintimille, Marcello Orengo, le gérant d'une station, craint que si le mouvement dure en France, il soit lui aussi touché. "On surveille ça", dit-il, "mais pour l'instant, pas d'affolement devant mes pompes".
(Pierre Thébault, édité par Yves Clarisse)
Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" pour diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches d...
Les émissions de gaz à effet de serre ont poursuivi leur recul en France, enregistrant une baisse de 4,8% en 2023 par rapport à 2022, a annonc&eac...
Technip Energies a annoncé jeudi avoir été sélectionné par la compagnie pétrolière d'Abou Dhabi, Adnoc, pour insta...