Une semaine pour décrypter les emplois verts de demain

Comme lors des précédents rendez-vous, la 8ème édition de la Semaine du développement durable a été l’occasion pour les demandeurs d’emplois, professionnels de l’emploi, employeurs et étudiants de se réunir autour des thèmes liés à l’environnement et aux énergies renouvelables. Durant sept jours et partout en France se sont succédés forums, conférences et débats, avec une même volonté : se préparer aux « métiers verts » de demain.

600 000 emplois d’ici 2020

Et ils seront nombreux. Si l’on en croit les chiffres avancés par le Conseil d’Orientation pour l’Emploi, ce ne sont pas moins de 600 000 emplois de la croissance verte qui sont attendus d’ici 2020. A condition cependant de suivre à la lettre les dispositions du Grenelle de l’Environnement. Selon le COE, il ne faut pas s’attendre à la création « de nouveaux emplois mais de plus en plus de métiers sont amenés à se verdir ». Nombreux seront les secteurs touchés par cette vague verte, notamment l’agriculture et l’automobile. Sont également concernés, la filière eau et air, les carburants, la chimie verte, les énergies renouvelables, mais aussi les métiers de la mer et le tourisme.

Former « vert » avant d’embaucher « vert »

Toutefois, avant de recruter les ingénieurs et techniciens de demain, il faut dès à présent mettre en place, un panel de formations adaptées. Car les nouvelles exigences écologiques appellent à de nouvelles compétences et savoir-faire. Bonne nouvelle, les diplômes actuels obtiennent déjà les faveurs des professionnels du secteur et attirent chaque année plus de 40 000 inscrits, étudiants et salariés en reconversion !