Le ministère de l'Ecologie a annoncé au printemps dernier que dix concessions hydroélectriques d'une puissance cumulée de 5.300 MW seraient renouvelées d'ici à 2015.
"Nos ambitions sont élevées. On voudrait avoir, à l'issue de cette compétition, au moins 1.000 mégawatts. C'est à la fois pour avoir de l'énergie de pointe (...) nécessaire pour nos clients, pour notre activité commerciale, et pour avoir une taille critique", a déclaré Frédéric de Maneville lors d'un entretien accordé à Reuters.
EDF
Vattenfall, dont le nom signifie "chute d'eau" en suédois, est le troisième producteur d'électricité d'origine hydraulique en Europe.
Frédéric de Maneville a en outre déclaré que Vattenfall était un "candidat naturel" aux futurs appels d'offres pour des éoliennes au large des côtes françaises, mais que le groupe n'avait pas encore décidé de se porter candidat et attendait de connaître le cahier des charges de la consultation.
"Avant de prendre une décision de candidature, on se doit d'analyser dans le détail les conditions de l'appel d'offres (...), tant juridiques qu'économiques.", a-t-il dit.
"Le critère des créations d'emplois et du développement d'une filière industrielle va peser très lourd dans les choix des candidats."
"SOLUTION INDUSTRIELLE PÉRENNE"
L'Etat lancera au deuxième trimestre un appel d'offres pour la fourniture d'une capacité totale de 3.000 mégawatts d'énergie éolienne maritime, soit l'équivalent de deux réacteurs nucléaires de type EPR et la moitié du total prévu par le Grenelle de l'Environnement, pour un investissement total de l'ordre de 10 milliards d'euros.
Cinq zones de développement ont été identifiées, dont une au large de Saint-Nazaire, les autres se situant en Bretagne et en Normandie. La sélection des candidats se fera début 2012. (voir [ID:nLDE70O1L9]
Vattenfall a de son côté inauguré à l'automne le parc éolien offshore de Thanet, la plus grande plateforme au monde, située sur la côte Sud-est du Royaume-Uni.
Alors que le groupe suédois est le premier fournisseur étranger d'électricité à s'être installé en France lors de la libéralisation du marché, en 2000, Frédéric de Maneville a souligné que la loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité (loi Nome) était "fondamentale" pour son activité commerciale en France mais qu'elle ne serait qu'une transition vers une éventuelle plus grande ouverture du marché.
"On n'imagine pas de solution industrielle pérenne de long terme sans un accès, d'une manière ou d'une autre, des différents concurrents à l'énergie nucléaire française", a-t-il dit, évoquant la possibilité de participer à la prolongation de la durée de vie du parc français à travers des prises de participation minoritaires dans des centrales.
Avec environ six térawattheures d'électricité vendus en 2010, Vattenfall est un des principaux fournisseurs alternatifs de clients industriels et tertiaires en France.
(Edité par Jean-Michel Bélot)
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