• Énergétique et Physique Nucléaire : neutronique et physique des réacteurs, physique nucléaire avancée, physique de l'aval du cycle, modélisation et simulation des réacteurs, techniques de mesures nucléaires associées ; fusion
• Energies renouvelables (cours à choix) : énergie solaire (photothermique et photovoltaïque, bâtiments à énergie positive), piles à combustible...
Objectifs
Cette formation a été créée pour permettre à de futurs chercheurs et ingénieurs d'acquérir des connaissances approfondies en énergétique et en physique.
Elle s'appuie sur les laboratoires, les organismes de recherche nombreux dans la région grenobloise dont les travaux de recherche sont internationalement reconnus dans les domaines de la Physique et de l'Energétique.
Parmi les principaux thèmes abordés dans le parcours Energétique Nucléaire figurent :
• Énergétique et Physique Nucléaire : neutronique et physique des réacteurs nucléaires de fission, physique de l'aval du cycle, détection et instrumentation nucléaires et radioprotection, simulation des réacteurs, structure nucléaire et physique nucléaire avancée
• Energie solaire : photothermique et photovoltaïque, intégration au bâti
• Conversion et stockage de l'énergie : les piles à combustible
• Plasmas chauds - Fusion
Les débouchés
La diversité des sujets abordés et leur présentation détaillée permettent aux étudiants d'envisager un début de carrière allant de la recherche de base à la recherche à finalité industrielle dans les domaines suivants :
• Domaine électronucléaire : recherche ou R&D industrielle
• Recherche plus fondamentale en physique nucléaire, fusion
• Energies renouvelables : solaire, piles à combustible...
• Conversion et transferts de l'énergie, thermique
Dans l'enseignement supérieur et la recherche
Les thèmes concernés sont portés principalement par la section 29 du CNU / section 01 du CNRS (Physique Subatomique et Nucléaire), ainsi que la section 62 du CNU (Energétique et Génie des Procédés).
Dans les secteurs industriels
• L'industrie nucléaire, en particulier la conception, le fonctionnement, le démantèlement des centrales et le cycle du combustible (enrichissement et retraitement)
• Les industries mécaniques, aéronautiques, aérospatiales, chimiques et du bâtiment où l'énergétique constitue une discipline diffusante souvent associée à des problèmes de thermique et énergétique.
Les stages
2ème semestre : Stage de Recherche / R&D
Avant le départ en stage, les étudiants prennent contact avec les laboratoires ou les entreprises d'accueil de stage sous le contrôle desquels ils commencent une étude bibliographique de leur sujet de stage master.
A partir de février et jusqu'à juillet/septembre au moins, les étudiants complètent leur formation théorique par un stage de recherche à plein temps d'une durée de 4 à 6 mois. Ce stage se déroule dans un des départements industriels de recherche et développement ou un des laboratoires d'accueil du Master. Le travail effectué fait l'objet d'un rapport écrit donnant lieu à une soutenance devant un jury.
L'organisation de l'année de M2 réservant une grande période au stage master offre la possibilité aux étudiants d'effectuer ce travail dans des laboratoires ou entreprises extérieurs à l'agglomération grenobloise, voire à l'international (Suède, Etats-Unis, Australie, Italie, Allemagne...).
Conditions d'admission
Ce parcours s'adresse à :
• Des étudiants ayant validé un Master 1 ou équivalent dans le domaine de la Physique, Physique-Chimie, Energétique avec des pré-requis en physique nucléaire de base
• Aux élèves de 3ème année d'une Ecole d'Ingénieurs notamment aux étudiants ingénieurs de Grenoble INP - Phelma ayant validé la 2ème année de la filière Génie Energétique et Nucléaire (GEN)
• Aux ingénieurs titulaires d'un diplôme reconnu par la CTI
• Aux étudiants étrangers titulaires d'un diplôme de niveau au moins équivalent à un Master 1 (ex Maîtrise)
La sélection des candidats, effectuée par l'équipe pédagogique de la spécialité, est fondée sur la qualité du dossier fourni par le candidat en particulier les résultats académiques antérieurs et les capacités d'accueil des laboratoires associés à la formation.