Le président indonésien Prabowo Subianto a annoncé un objectif ambitieux lors du sommet du G20 : fermer des centaines de centrales à charbon d'ici 2040 pour atteindre zéro émission nette en 2050. Cet engagement, inattendu pour un pays qui est l'un des plus grands producteurs et consommateurs de charbon, nécessitera une transformation radicale des politiques énergétiques. Fahmy Radhi, économiste de l'énergie, souligne que ce défi exige des changements profonds et immédiats.
L'Indonésie, avec 253 centrales au charbon et des dizaines d'autres en construction, reste fortement dépendante de cette ressource bon marché. Le précédent moratoire de 2022 n'a pas empêché la poursuite des projets déjà engagés, et le charbon représente encore les deux tiers de l'énergie produite. De plus, la jeunesse des infrastructures rend leur fermeture anticipée particulièrement coûteuse. Les estimations indiquent que 27 milliards de dollars seront nécessaires d'ici 2040 pour réduire les capacités actuelles de 45 gigawatts.
Malgré ces défis, l'Indonésie a conclu un partenariat international de 20 milliards de dollars pour financer sa transition énergétique. Cependant, peu de progrès concrets ont été réalisés. Parmi les initiatives annoncées, la construction de deux centrales nucléaires reste incertaine, et la feuille de route pour atteindre ces objectifs reste floue. Des voix critiques, comme Greenpeace Indonésie, déplorent le manque de mise en œuvre et d'attractivité des énergies renouvelables pour les investisseurs.
Néanmoins, des avancées prometteuses sont possibles si le gouvernement adopte une stratégie audacieuse. La fermeture de trois gigawatts de capacités au charbon chaque année pendant 15 ans, couplée à une accélération des énergies renouvelables, serait une solution viable. L'Indonésie dispose de ressources inexploitées, comme l'énergie géothermique et la biomasse, et a récemment inauguré la plus grande centrale solaire flottante de la région.
Pour réussir, il est essentiel d’interdire toute nouvelle construction de centrales au charbon, de rationaliser les réglementations et d’offrir des incitations économiques. Bien que le chemin soit coûteux et complexe, des experts comme Fabby Tumiwa estiment que l’objectif est réalisable à condition d’adopter une approche résolument proactive.
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