Signature d’un contrat historique pour l’éolien en mer

RTE, en partenariat avec Chantiers de l’Atlantique et Hitachi Energy, a signé un contrat de 4,5 milliards d’euros pour construire trois plateformes électriques à courant continu en mer et trois stations de conversion terrestres. Ces infrastructures, destinées à raccorder les parcs éoliens de Normandie (Centre Manche 1 et 2) et d’Oléron, marquent une avancée majeure pour la transition énergétique en France. La cérémonie de signature s’est tenue le 2 mai 2024, en présence de Bruno Le Maire et Roland Lescure.

Une nouvelle génération de parcs éoliens
Les parcs éoliens concernés, situés plus loin des côtes, bénéficieront de vents plus réguliers et puissants. Leur connexion au réseau nécessitera l’utilisation de la technologie HVDC (courant continu haute tension), qui permet de transporter efficacement l’électricité sur de longues distances. Chaque plateforme aura une capacité de 1 250 MW, illustrant le passage à une production d’énergie renouvelable à grande échelle.

Des retombées économiques significatives
La majorité des retombées économiques de ce projet se concentrera en Europe, avec près de la moitié en France. Les Chantiers de l’Atlantique, situés à Saint-Nazaire, doubleront leur capacité de production grâce à un investissement de 100 millions d’euros. Ce projet permettra également de renforcer l’industrie manufacturière française, tout en stimulant l’emploi local.

Une expertise de pointe
Le consortium repose sur l’expertise reconnue de Chantiers de l’Atlantique, leader dans la construction de plateformes offshore, et d’Hitachi Energy, spécialiste mondial de la technologie HVDC. Ensemble, ils assureront la conception, la construction et l’installation des infrastructures nécessaires à ces nouveaux parcs éoliens en mer, dans le cadre d’un appel d’offres international.

Un pas décisif vers la neutralité carbone
Ce contrat s’inscrit dans la stratégie de RTE pour moderniser le réseau électrique français et accompagner la transition énergétique. En permettant l’intégration de 3,5 GW de capacité renouvelable, il constitue une étape clé vers un mix énergétique durable et l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.