Avec l’hydrogène, John Cockerill s’engage pour réduire drastiquement les émissions de CO2 de l’industrie et des transports. Pour y parvenir, il participe actuellement au déploiement d’« écosystèmes hydrogène », au sein desquels il se positionne en concepteur et fournisseur de solutions de production et de distribution de grandes capacités et, plus en amont encore, en concepteur et exploitant de « Gigafactories d’électrolyseurs», ces usines de production dédiées à ces technologies.
Rien qu’en considérant les hauts fourneaux, la production d’acier rejette chaque année 2,4 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Il en va de même pour la chaux, la pétrochimie, et bien d’autres industries encore. Quant au secteur du transport, il représente la deuxième source de gaz à effet de serre au monde.
Face à ce constat, John Cockerill a fait le choix de mettre ses deux siècles d’innovation et d’expertise au service de la décarbonation de ces secteurs. En particulier, fort de son savoir-faire dans l’électrolyse, il s’est lancé depuis 5 ans dans la fourniture d’électrolyseurs pour produire de l’hydrogène à partir de l’eau. Cet hydrogène, pour autant qu’il soit produit au départ d’énergie décarbonée, s’impose de plus en plus comme le « combustible 0 émission de demain » tant pour les outils industriels de toutes natures que pour la mobilité (trains, camions, bus, bateaux et autres moyens de transport). La filière hydrogène recèle donc un potentiel énorme en matière de réduction des émissions de CO2, mais aussi de création d’emplois et de valeur, à condition de relever un certain nombre de défis politiques, économiques, industriels et technologiques.
Gigafactory en Alsace
D’un point de vue industriel, John Cockerill occupe aujourd’hui la place de leader des électrolyseurs de grandes capacités (6+MW), avec 20% des parts du marché mondial en 2020. En ligne avec l’ambition française de jouer un rôle de premier plan dans le développement de la filière hydrogène, John Cockerill développe en Alsace une des deux gigafactories annoncées par Emmanuel Macron dans son allocution du 12 octobre 2021 relative à l’Ambition 2030 de la France. Les premiers électrolyseurs 100% européens devraient sortir de production début 2023 pour atteindre progressivement une cadence menant à une capacité de production cumulée d’un Gigawatt.
Recherche & Développement
Cette prouesse industrielle s’accompagne d’une force d’innovation que seul un groupe aux technologies multiples comme John Cockerill peut offrir. A l’agenda de ses équipes de recherche et développement, l’augmentation régulière des capacités des électrolyseurs John Cockerill, lesquels sont déjà les plus grands sur le marché mondial (6+MW). Autre défi technologique pour améliorer l’attractivité de la filière : réduire non seulement le coût de production des électrolyseurs mais aussi, voire surtout, améliorer leur performance énergétique et donc leur consommation électrique. Derrière ses propres ressources, John Cockerill entraine dans son sillage tout un écosystème de start-ups et PME’s françaises actives dans l’hydrogène, et développe des partenariats avec des centres de recherche. Dernier exemple en date : à travers l’IRT- M2P de Metz, John Cockerill mettra à disposition de cet écosystème un démonstrateurgrandeur nature où chaque innovation pourra être testée, avec l’objectif d’accélérer l’implantation de la filière hydrogène en France.
Par ailleurs, au-delà des travaux spécifiquement orientés sur la production et la distribution d’hydrogène, les équipes d’ingénierie de John Cockerill préparent également l’adaptation des processus industriels à l’utilisation de l’hydrogène comme combustible. Pour rester dans la comparaison de l’acier, la technologie de production d’acier à base d’hydrogène diffère fortement de celle de l’acier produit à partir de fonte et de charbon.
Exemple d’application : l’hydrogène pour décarboner l’industrie de la chaux
John Cockerill collabore actuellement avec Carmeuse et Engie sur un projet innovant de captage et d’utilisation du carbone (CCU) en Wallonie. Ce projet vise à réduire les émissions de carbone du processus de production de la chaux en transformant le CO2 qu’il génère en e-méthane (méthanation). L’idée est de concentrer le CO2 provenant d'un nouveau type de four à chaux innovant puis de le combiner avec de l'hydrogène vert pour produire de l’ "e-méthane". Ce gaz renouvelable pourra alors être injecté dans le réseau de gaz ou utilisé dans les transports ou dans l'industrie. L'hydrogène vert sera produit par une usine d'électrolyse de 75 MW alimentée par de l'électricité verte. Ce projet est le plus grand de ce type au monde. Il ouvre de nouvelles voies pour une réduction significative des émissions de carbone en Europe et dans le monde. Plus d’infos sur https://johncockerill.com/fr/presse-et-actualites/actualites/john-cockerill- carmeuse-et-engie-sassocient-pour-reduire-les-emissions-industrielles-de-co2-en-wallonie
Exemple d’application : l’hydrogène pour décarboner la mobilité aéroportuaire
John Cockerill et Liege Airport développent actuellement le projet HaYrport ®, lequel prévoit de d’équiper l’aéroport d’installations de production, de distribution et d’utilisation d’hydrogène vert, à destination de véhicules lourds et légers. Le processus sera pleinement « zéro émission » puisque l’électrolyseur qui produira l’hydrogène sera lui-même alimenté par de l’électricité verte produite en partie par des panneaux photovoltaïques installés à l’aéroport. La capacité de production sera de 200 kg d'hydrogène par jour, de quoi approvisionner des véhicules de l’aéroport mais également des véhicules d’autres entreprises et institutions locales. Les installations devraient être pleinement opérationnelles à l’été 2023. Plus d’infos sur https://johncockerill.com/fr/presse-et-actualites/actualites/feu-vert-pour-hayrport-le-projet- decomobilite-100-propre-de-john-cockerill-et-liege-airport
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