Le projet de centrale photovoltaïque de l’Oncopole a été désigné lauréat par la commission de régulation de l’énergie du ministère de la Transition écologique et solidaire. Alors que plus de 90 % de l’électricité consommée par les Toulousains est d’origine nucléaire et hydraulique, l’énergie « verte » ou renouvelable a encore du terrain à gagner.
C’est modestement le défi relevé par Toulouse Métropole dont le projet de centrale photovoltaïque de l’Oncopole vient d’être retenu dans le cadre du quatrième appel d’offres sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire. Cet appel d’offres a été lancé par la Commission de Régulation de l’Energie (Cre). Cette future centrale, qui produira environ 21 millions de kWh par an (ou 21 gigawatt-heure) – soit l’équivalent de la consommation électrique de 3 000 habitants –, située sur la zone de l’Oncopole entre la piste cyclable et la Garonne, près du Mémorial AZF, compte déjà parmi les lauréats désignés par Nicolas Hulot sur 103 projets en France.
La régie municipale d’électricité de la métropole toulousaine y voit ainsi l’opportunité de doubler sa capacité à produire de l’électricité verte, dans la foulée de ses deux centrales hydroélectriques sur la Garonne, le Ramier et la Cavaletade en amont de l’île, et sa petite centrale photovoltaïque nichée sur la colline de Pech-David. Le tout produisant déjà l’équivalent de 30 gigawatt-heure.
C’est la société Urbasolar qui a été retenue pour «l’investissement, la construction et l’exploitation de la centrale» de l’Oncopole.
Toulouse métropole ne veut pas en rester là : «Cinq projets de centrale sont prévus sur le territoire métropolitain dont une mise en service en mars 2018 sur le toit de la halle aux fleurs du grand marché (MIN) de Toulouse. Quatre autres centrales seront installées sur les toits du bâtiment Marengo, de la médiathèque José Cabanis, de la station d’épuration de Castelginest et du parking nord du futur Parc des Expositions. Reste que la Ville rose n’est pas extensible et «qu’il n’y a plus beaucoup d’hectares de disponibles pour des centrales d’envergure», a rappelé le vice-président de Toulouse Métropole Emélion Esnault. «C’est à ce point de vue un projet remarquable, car le problème du foncier se pose dans les grandes agglomérations. Ce terrain à côté d’AZF, qui a été souillé pendant de nombreuses années par l’activité industrielle et chimique, est de toute façon inutilisable durant au moins cent ans».
Article publié dans LA DEPECHE le 14/08/2018
Photo : Centrale Solaire de LAVERNOSE (31) réalisée par Urbasolar.
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