Merkel dit son inquiétude à Poutine à propos des Greenpeace

Le Kremlin a de son côté publié un communiqué faisant état de la conversation téléphonique entre les deux dirigeants sans faire mention des militants écologistes.

Trente militants écologistes venus d'une vingtaine de pays ont été arrêtés le 18 septembre à bord d'un navire de Greenpeace battant pavillon néerlandais alors qu'ils avaient l'intention de prendre d'assaut une plate-forme pétrolière appartenant au groupe public russe Gazprom pour protester contre les forages dans l'Arctique.

Ils ont été inculpés d'actes de piraterie et encourent 15 ans de prison.

Les demandes de mise en liberté sous caution d'un certain nombre d'entre eux et notamment de celle du capitaine américain du navire, l'Arctic Sunrise, n'ont pas été acceptées par la justice russe.

Mercredi, le tribunal de Mourmansk a refusé quatre demandes supplémentaires de remise en liberté sous caution, dont celle du Français Francesco Pisanu.

Vladimir Poutine a fait savoir qu'il ne considérait pas les militants de Greenpeace comme des pirates mais qu'ils avaient violé le droit international. Le président de l'organisme chargé de conseiller le Kremlin en matière de droits de l'homme a fait savoir qu'il demanderait le retrait des accusations de piratage.

Mais des inculpations pour d'autres motifs pourraient être prononcées à l'encontre de certains militants, compte tenu de la découverte de drogue et d'autres articles suspects à bord de l'Arctic Sunrise.