"Nous allons nous développer à l'étranger cette année" a-t-il dit à Reuters dans le cadre d'un entretien.
En février 2009, le groupe public chinois Chinalco avait annoncé un apport en capital de 19,5 milliards de dollars au géant minier Rio Tinto, dans le cadre d'un accord censé garantir un apprivisionnement en matières premières à la Chine et permettre au groupe anglo-australien de se décharger d'une partie de sa dette. [ID:nLC802640]
En juin de cette même année, Rio Tinto avait soudainement annulé l'accord, optant à la placer pour un appel au marché pour renforcer son bilan et préférant un projet de coentreprise avec BHP
"Cela n'affectera pas le développement de Chinalco et sa détermination à devenir un groupe minier international" a fait savoir Xiong Weiping.
Il a confirmé que Chinalco, premier actionnaire de Rio Tinto avec 9,3% du capital du groupe, n'avait pas l'intention de vendre ses parts.
"Nous avons investi dans Rio Tinto car nous sommes optimistes quant à l'avenir de l'industrie minière et quant à la valeur potentielle de ce groupe. Il y a actuellement beaucoup de rumeurs qui circulent à ce sujet. Mais je peux vous confirmer, en tant que responsable de Chinalco, que nous n'avons pas l'intention de céder nos parts dans Rio Tinto."
Le groupe est en discussions avec plusieurs partenaires potentiels dans le cadre de son expansion à l'international, dont Rio Tinto, et espère prendre des parts dans Oyu Tolgoi, le projet dans le cuivre-or développé par Ivanhoe Mines
(Tom Miles, version française Catherine Monin, édité par Benoît Van Overstraeten)
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